"A l’été 2014, la presse unanime annonce un énième "virage libéral" du pouvoir exécutif
français – comme si, depuis l’assassinat de Robespierre, de Saint-Just, depuis la dictature du
Directoire, le peuple français n’avait pas été le plus clair de son temps nié dans ses droits
fondamentaux afin que le monde des affaires prospère. En deux siècles, les vrais
révolutionnaires de 1789 ont été liquidés, et leurs héritiers, en 1830, 1848, 1871, pendant
l’Occupation, ont suivi le même chemin, la tombe – ou la prison, ou l’exil, ou la vie impossible.
Mais pourquoi le peuple ne parvient pas à vivre dignement et en paix ? C’est que les pacifiques
travailleurs ne parviennent pas à mesurer la profondeur et le goût de la haine et de la violence
de "la race des Seigneurs". Les Féodaux n’ont jamais déserté. Et s’ils ont aujourd’hui un parti
qui porte leur flamme, c’est la continuité de cette Histoire, française, européenne, tragique, dans
laquelle le couple du racisme social et du racisme a tant commis de crimes et répandu de
malheurs. Il faut ouvrir les yeux et les oreilles sur ces maîtres qui pensent et parlent si mal de
celles et ceux desquelles* ils dépendent. Car, loin de vivre dans un monde séparé comme le
prétend leur idéologie, il faut constater que ce "grégarisme" de "classe" est bien leur prétention
majeure, mais aussi l’illusion la plus réussie et la plus fausse. Et face et contre ce racisme
social, la "lutte des classes" consiste bien pour celles et ceux qui en sont exclus à mettre fin à
cette séparation/distinction."
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(demande par titre/ISBN) – Livre grand format, 96 pages – Page Facebook dédiée : Racisme
Chapitres :
Introduction
Nous, gens de Bien – et les autres
Pauvres et Riches – la dialectique
Les mêmes parlent aux mêmes – et des mêmes
L'Histoire-Populaire
Dans le monde
Conclusion / Sortir du Ghetto – les solutions
Agricol Perdiguier, Discours contre la loi sur les 12 heures, extraits
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La photographie en couverture est l'oeuvre de Nicotoulouse, avec la modèle Ottavia Wendy Marangoni
* Dans la langue française actuelle, la règle veut que lorsque deux sujets de sexe différents sont associés, c'est le sexe mâle qui est déterminant de la quantité. Ici, l'auteur a donc commis une faute volontaire pour deux raisons : parce que les "maîtres" en question dépendent plus encore des femmes que des hommes, ce qui est toujours ou nié ou occulté, et parce qu'il faut bousculer la règle pour qu'un jour nous puissions décider d'appliquer dans une phrase l'une ou l'autre des possibilités, et ce par respect de l'égalité.