La présidente argentine Cristina Kirchner assure d’ailleurs que son pays n’est pas en défaut de paiement. « Défaut sélectif ? Cela n’existe pas, a-t-elle indiqué selon l’AFP. Le défaut, c’est de ne pas payer. Nous avons la volonté de dialoguer mais nous devons défendre nos droits et les intérêts du pays. Que ce monde mette un frein aux fonds vautours et aux banques insatiables qui veulent s’enrichir avec une Argentine à genoux. » Son ministre de l’économie Axel Kicillof, arrivé précipitamment à New York pour tenter d’emporter le morceau lors des dernières négociations, a quant à lui dénoncé ce vendredi une « extorsion judiciaire ».
Le chef du gouvernement argentin, Jorge Capitanich, est allé plus loin, en s’en prenant violemment au juge, qui traite ce dossier épineux depuis près de dix ans : « Si le juge est un agent des fonds spéculatifs, si le médiateur (judiciaire) est un agent à eux, de quelle justice parle-t-on ? Il y a dans cette affaire une responsabilité de l’État, des États-Unis, qui doivent garantir les conditions d’un respect sans restriction de la souveraineté des pays. »
via www.mediapart.fr