Donald Trump, le « héros », hélas, absent du Bataclan 13 Novembre, incite à américaniser la France, pour plus de cadavres encore

Ainsi donc, le sentiment de "toute puissance", pourtant bien illusoire, atteint de plus en plus de cerveaux, qu'ils soient djihadisés version Moyen Orient ou version US. Et, parce qu'il est candidat à la "présidence" de la 1ère puissance économique et militaire du monde (sur quelles conditions et effets ?), le clown de la campagne des primaires, milliardisé, se voit offrir une entrée en France, par le média chantre de la guerre civile communautariste. Et que dit-il, l'homme qui est protégé par des garde-du-corps ? Que si, lui, DT, avait été l'un des spectateurs présents au 13 Novembre 2015, au Bataclan, les terroristes auraient mordu la poussière, puisqu'il les aurait dézingué. Il faut dire qu'au café du commerce, les ivres lorgnent du côté de cette puissance : je suis un héros, et avec moi, ta ta tan. L'homme qui nous vante le "modèle US" n'explique donc pas les épidémies de crimes et de cadavres qui frappent son pays, et pourquoi, tant de citoyens si bien armés se trouvent désarmés lorsqu'ils sont surpris par. Mais lui qui vit dans un film aura dégainé aussi vite que John Wayne. Quentin Tarantino devrait-il penser à DT pour un de ses futurs films ? ou est-ce que le film annoncé par lequel Hollywood veut associer tous les monstres criminels de ses 30 dernières années devrait-il aussi inclure la figure de DT ? S'il y a bien une motivation à ce pousse-à-la-sécurité qui est en fait un pousse-au-crime, c'est que le Business des armes est un sacré Business et l'un des plus importants du monde, et si DT n'a pas, encore, des actions dans ces marques-fleurons, son sens du Business devrait l'y conduire fort logiquement et rapidement. Nous tenons là la parole en costume cravate copie conforme de la prétention des Daeshiens, à savoir le droit divin aux armes – et pour les citoyens, aux larmes. Il faut dire que tant que de tels promoteurs ne sont pas, en justice, poursuivis, pour les victimes, collatérales ou pas, ils peuvent croire qu'ils ont un droit "tout-puissant" à cette "liberté", bien qu'elle ne soit pas, contrairement au colportage médiatique permanent sur le sujet, constitutionnelle. Si les Daeshiens incarnent ce qui ont perdu la tête, en la faisant perdre à tant, on constate que des millions de "citoyens" américains ne l'ont plus, non plus, et sont candidats avec les premiers à une guerre de tous contre tous, "apocalyptique". La question est donc simple pour celles et ceux qui n'ont pas perdu la tête et la raison : allons-nous les laisser faire ?

 

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