Covid-19 : Pro-Vax et Anti-Vax, le même radicalisme abstrait, contre les faits et la vérité

En mars 2020, une « crise », en partie planétaire (des pays/continent ont paru être moins affectés) a commencé et elle a bien mérité son nom de « crise » : en raison de décisions draconiennes, des conséquences manifestes ont été imposées et ont « changé », les choses, les modes de vie, les échanges, etc. Les décisions des gouvernements n’ont pas démontré ni un sens marqué de l’anticipation, ni un sens de la prudence politique, afin de concilier sécurité(s) sanitaire(s) et liberté(s). Ainsi, en France, on est passé d’un discours public anti-masques à l’obligation d’en porter un presque partout. Il en est allé de même avec la question vaccinale : initialement, il fut affirmé que la liberté de se vacciner ou non serait respecté et après, le gouvernement a fixé des conditions telles que si l’obligation n’a pas été formalisée comme telle, ces conditions y conduisaient, logiquement, nécessairement, et pour certains, elle fut même véritablement imposée, puisqu’il fallait choisir entre garder son travail ou être « suspendu ». Concernant les faits, les informations, tant sur le virus que sur les vaccins, nous avons dû subir les mêmes absolutismes : pour les pro vax, la valeur du principe de la vaccination induisait qu’il fallait nécessairement se vacciner, quoiqu’il en soit de la composition et des effets de ces nouveaux vaccins dont les évaluations savantes étaient pourtant manifestement insuffisantes, voire placées sous la tutelle, l’influence, de fabricants ayant des intérêts financiers très conséquents ; les effets graves, dit « secondaires », étaient niés, par principe ou par relativisation (il y en a si peu qu’il y a un gain dans le bénéfice-risque, sauf si vous avez la malchance de…), et pour les anti vax, soit la valeur du principe de la vaccination était contestée (par les plus extrémistes), soit la composition et les effets de ces nouveaux vaccins étaient invoqués pour contester toute vaccination, alors que son usage sur les personnes à risque, avec un dosage limité, pouvait se justifier, se justifie. En lien avec le monde académique, nous avons donc assisté à la « guerre des données » : les études, leurs chiffres, leurs moyennes, leurs conclusions, furent invoqués par les uns contre les autres, et réciproquement. Evidemment, sur les réseaux a-sociaux, les uns insultèrent les autres, et réciproquement. Il y a donc eu des morts du Covid et une mortalité civique – une mort de la « raison », y compris à cause d’individus qui prétendirent en être des représentants éminents. Les appels, tels qu’exprimés ici, à la très grande prudence comme rigueur intellectuelle, sous l’égide de Descartes, n’ont, évidemment là aussi, pas été entendus, suivis. Nous avons dû assister à des désastres, à la pénible démonstration de la « corruption » des consciences, notamment sous l’effet de l’argent-roi.

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