Le positionnement, la fixation sur un point, déterminé par des coordonnées «GPS», révèle, par sa négation, l’ampleur des mouvements humains permanents, par lesquels nous existons. Au commencement, il y a ce mouvement, cette marche, qui s’appelle, banalement et fondamentalement, la migration/colonisation : se déplacer pour vivre et survivre. Les superficiels diront que notre situation démontre qu’il n’en est rien, puisqu’une majorité est requise d’être confinée. Mais sans les mouvements des autres, les transporteurs, dont l’activité assure le départ et l’arrivée de biens indispensables, les médecins, infirmières et infirmiers, les ambulanciers, et tant d’autres métiers que nous ne pouvons lister ici tant elle est longue, les assignés à résidence seraient, absolument, démunis, seraient renvoyés au néant de ce que l’individu peut faire, seul. Le self made man apparaît pour ce qu’il est : une idéologie, un fantasme, ridicules, dont la version moderne idéalise des «super héros», bien souvent super zéros. L’Histoire est donc celle des migrations, et on ne peut pas ne pas se souvenir maintenant que des migrants par nécessité (la guerre étrangère imposée aux Syriens), ont été sommés de ne plus marcher, de ne pas aller au-devant de leurs supposés «frères en humanité», et ce, notamment, de la part de personnes qui passent des frontières, naturelles ou conventionnelles, chaque jour, par tant de moyens de transport, parce que leur droit est leur argent, lequel, on le sait aujourd’hui, achète tant, «tout» – non, pas tout. Ce que beaucoup appellent, évoquent, synthétiquement, avec «l’économie» dépend donc de principes de mouvements, et le mot, fixiste, dit mal tout ce que l’être de l’économie doit à ces mouvements. Tant de mouvements économiques, les dépenses, sont aujourd’hui interdits, empêchés, ce qui, pour celles et ceux qui dépendent des dépenses permanentes des uns et des autres, est synonyme d’une mort économique et sociale. Et une telle mort signifie, pour eux, d’être rapidement envoyés à la rue, avec d’autres, s’ils n’ont pas de zone de rapatriement, s’ils ne sont pas propriétaires d’un logement, si… Mais pourquoi, dans une telle situation, sommes-nous, là encore, comme évoqué dans la première note consacrée à cette situation, si, passifs ? Est-il fatal qu’un théâtre ne puisse proposer de voir une pièce (si elle a pu être enregistrée), sans se déplacer, en streaming ? Est-il impossible d’aider des commerçants à tenir par des micro dons ? Est-il impossible d’organiser des déplacements ou des activités, avec des tenues de protection ? ! Est-il impossible que des librairies fassent connaître leur stock pour que des achats, même «sécurisés», puissent se faire, malgré tout ? En un mot, est-il donc si difficile, voire impossible, de s’organiser, autrement, pour maintenir tout ce qu’il est possible de vie sociale et économique ? C’est que la paralysie actuelle est viable si elle n’est pas excessivement longue. Combien de temps est-il possible de tenir ? Faut-il attendre, rester passif pour en faire l’expérience ? Les chantres de l’effondrement à tout prix et les adeptes de l’Apocalypse, en tant que fin du monde, en rêvent, mais sommes-nous là pour les satisfaire ? Les suicidaires sont dangereux, quand ils décident de vouloir associer les autres à leur dépression. Des «anti capitalistes» pensent que la crise va avoir, enfin, raison, par effet mécanique, du capitalisme, comme si l’Histoire n’enseignait pas que, même confronté à une situation globale grave et négative, ce système économique fait le gros dos, et une fois sorti de la bourrasque, met en œuvre des mécanismes élémentaires et classiques pour… On dira : mais comment s’organiser pour maintenir ? Là encore, l’Histoire nous enseigne que, dans une telle situation, cette question peut recevoir plusieurs réponses : laisser faire un «cabinet noir» qui décide de presque tout, mettre en place un «comité de salut public», solliciter les demos (dans notre situation, les moyens seraient nécessairement ceux d’Internet et des réseaux sociaux). Et ceux qui peuvent le plus, nos milliardaires dont on nous dit depuis des années qu’ils sont formidables et qu’ils méritent le cumul monétaire dont ils disposent, devraient être requis de contribuer, infiniment plus que dans la foulée de l’incendie de la cathédrale de Paris. Si la situation apparaît gelée, c’est l’économie qui flambe, dans la spirale de sa destruction. Il y a le feu, et quand il y a le feu, il faut des pompiers pour éteindre l’incendie. Les pompiers sont, là, ceux qui décident et nous. On sait que l’organisation d’une lutte contre un incendie est décisive. Quant à penser les réponses qu’il faudra mettre en place pour la fin de cette période, c’est maintenant qu’il faut les penser, sans attendre d’être le nez collé sur l’événement, parce qu’il sera trop tard. Et ce ne sont pas des séries en streaming ou des jeux vidéos qui vont nous donner les bonnes réponses.
j ai quelques observations et encore je suis petit faute de temps (comme me le disait la pharmacienne lorsque je lui disait vous étes préssé elle me répondu il y a plein de gens préssé au cimetiére ) ,la répercution fondamentale en exemple douzes millions d hectares qui brulent ,faire un paramétre logique des répercutions sur l éco systémes c est a ce moment la que interviens le pompier observation investir dans le canader et la logistique demande des bras sur le terrain bien sur comme tout le monde ne veut pas faire ce travail la logique est financiére avec ses multiples répercutions agréable créé un cadre de vie agréable une base social ,la priorité c est ce que le capitalisme prévoi pour ne pas ét(re la confusion de sa doctrine et bien sur il oublie la réalité capitaliste un exemple simple la poule est heureuse avec peu ,2 trois poigné de blé et des épluchures ,la question qui prétend étre indispensable ou se trouve la priorité la plus logique et bien sur mathématique le calcul ne peut se faire dans d autres prétextes etc… le cumul des erreurs de gestions est énorme savoir qui est utile et indispensable comme le disait mon patron tu es utile mais pas indispensable ,je l ai par ailleur toujours su et j ai toujours appliqué ce concepte et grande idée patronnale ,la retraite comme je le disais a un futur retraité a la retraite tu ne sera plus rien c est juste une question d habitude car il reste le reste a découvrir avec ses inchoérence etc ..