Dans quelques semaines, les Français, et tant d'Européens, commémeront la victoire de nos aïeuls, sur et contre le Nazisme/fascisme, cette Internationale du Crime. Il est plus que temps de dépasser le "devoir de mémoire", basique, fixé sur les faits élémentaires, pour que désormais, ce soit la compréhension des faits, des évènements, de leurs causes et effets, du sens général, qui prenne le pas dans ce "devoir de mémoire". C'est d'ailleurs l'occasion de constater que les chantres de ce "devoir" ont si peu de "mémoire", ou à tout le moins, une mémoire très "sélective". Alors qu'il ne se passe pas une semaine sans que nos éditocrates et leurs "médias" ne nous vantent, comme à la fin des années 30, une "Allemagne conquérante" (et ce alors qu'il ne passe pas une semaine sans que nous n'apprenions, de la part d'observateurs sérieux, ce qu'est l'envers du "décor" du capitalisme teuton), alors que nous sommes contraints de vivre au rythme de l'Union bancaire et patronale européenne, de l'expression des ses porte-parole, Juncker, Merkel, nous allons devoir enfin revenir sérieusement et différemment sur cette "étrange" Histoire-défaite europénne entre 1939 et 1945, à l'occasion de laquelle des financiers n'ont pas hésité à largement financé des gangsters, de toute nationalité. Et, avant de commencer par les commencements, il faut revenir sur la fin, "bien" et en fait, "mal", connue : la Libération, la fin de la guerre. Pour constater que : un, les Alliés, en Europe de l'ouest, se sont permis de laisser au pouvoir APRES LA VICTOIRE ALLIEE PARTOUT EN EUROPE, le dictateur fasciste Franco, protégé par le Vatican et Londres, ce qui lui a permis de continuer ses crimes contre les Espagnols pendant plus de trente ans; deux, que l'évasion nazie hors de l'Europe a été facilitée par une alliance entre ce même Vatican et les Etats-Unis, vers une Amérique du Sud qui, pendant 40 ans, allait subir les affres de la présence de ces "conseillers militaires" qui méritaient pourtant procès et prison, au minimum; trois, que, pour soutenir une Allemagne de l'Ouest vue comme un rempart face au bloc soviétique, les Alliés ont soutenu la renaissance politique ET économique de l'Allemagne, laquelle a échappé à des sanctions lourdes et durables, et ce alors que les armées nazies ont semé pendant quatre ans la désolation et la mort, la destruction de tant de vies et de tant de biens. La dette allemande à l'égard de l'Europe est…"kolossale", mais jamais chiffrée ET jamais payée. Les Européens n'ont cessé de faire des cadeaux aux Allemands. Et une fois redevenus très puissants, les Allemands font payer à l'Europe tout, y compris leurs intérêts dans les dettes des autres, en imposant une politique économique de "nazisme light" – cadeaux au patronat, écrasement des droits des travailleurs, politique favorable aux références et aux organisations néo-fascistes, annexion de l'Ukraine par l'UE-Reich. Quand les Grecs ont tant DONNE à l'Europe, les Allemands CDU et consorts ne savent que lui PRENDRE. Il est tant de faire cesser ce scandale historique. Il commence par la capacité à mesurer et reconnaître le DON de notre sauvetage à tous par les batailles, les victoires, les pertes, de l'Armée rouge, Armée qui a brisé les armées nazies en Europe de l'Est, sans laquelle et lesquelles le débarquement allié de juin 44 n'aurait jamais pu avoir lieu.
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